Les raisons pour entamer une psychothérapie sont multiples mais elles ont un objectif commun : le mieux-être.
Pourquoi entamer une psychothérapie si je ne suis ni "fou" ni "malade" du point de vue mental ? Cette question revient souvent, et elle est légitime, car au fond, pourquoi entamer une psychothérapie si l'on a le sentiment de maîtriser notre vie malgré ce qui nous apparaît comme de petits problèmes inévitables au quotidien ? Pourtant, une thérapie peut être mise en place pour de nombreuses raisons : envie de changement, de mieux-être, de bien-être, une problématique handicapante au quotidien telle que phobie, anxiété, problèmes de sommeil, ruminations trop présentes, manque de confiance en soi, troubles alimentaires, difficultés familiales, professionnelles ou relationnelles... Les motifs sont propres à chacun, mais ils ont tous un point commun : aller vers le mieux. La psychothérapie est un chemin qui permet à une personne d'évoluer et de s'ancrer dans le mieux-être ainsi acquis. Au cours d'une thérapie, notre manière de penser, de réfléchir et de voir la vie se modifie pour aller vers une façon d'appréhender les surprises (négatives et positives) bien plus sereinement. La thérapie nous aide à mieux gérer les émotions qui nous rendent parfois la vie difficile. Elle nous apprend à diminuer l'intensité des problématiques rencontrées dans notre environnement personnel, professionnel, familial, relationnel et plus largement au sein de la société.
Un travail d'équipe
Entamer une thérapie est un travail d'équipe qui se fait à deux. Le thérapeute est là pour accompagner le patient dans chacune de ses demandes et chacun de ses besoins. Sa formation lui permet de s'adapter au mieux aux besoins du patient et de déterminer la thérapie la plus efficiente. Ce travail entre les deux parties commence par l'entretien thérapeutique et continue ensuite, car le mieux-être a fonction à perdurer. Une thérapie réussie permet de franchir une étape de vie sans retour en arrière. L'après-coup en thérapie est extrêmement important, il est essentiel. Lors de la séance, des changements vont d'abord s'opérer, puis ils vont continuer à fleurir par la suite, pour finir par s'ancrer dans la personne.
La durée d'une thérapie est définie en fonction des résultats souhaités, du temps qui apparaît nécessaire pour progresser (et qui est propre à chacun) et des événements de vie qui peuvent survenir et interférer au cours du travail thérapeutique. Une estimation peut être réalisée lors des premières séances, mais elle sera appelée à évoluer en fonction des facteurs précédemment évoqués.
Les outils utilisés lors de la thérapie relèvent du choix du thérapeute, qui s'est formé pendant des années pour répondre aux besoins psychiques du patient. Une discussion sur le choix des outils est cependant possible car le patient a le droit de connaître le panel d'outils dont dispose le thérapeute et la nature de ces outils. Le thérapeute ne doit pas imposer au patient un outil qui poserait problème à celui-ci, car une thérapie ne doit jamais rien imposer en général.
Thérapie d'urgence et thérapie de soutien
Une thérapie se décline en plusieurs formats : une séance thérapeutique toute les semaines ou toutes les deux semaines permet une thérapie profonde et évolutive, au cours de laquelle sont traitées les problématiques handicapantes et les envies urgentes de mieux-être. Une fois ces objectifs réalisés, la thérapie devient une thérapie de soutien. Les séances sont alors posées toutes les trois semaines ou une fois par mois. Une thérapie de soutien permet de renforcer les changements opérés pour qu'ils se maintiennent dans le temps, et de gérer d'éventuels problèmes susceptibles de surgir inopinément. Même si le regard du/de la patient(e) et sa manière d'agir face aux événements a énormément évolué grâce à la thérapie, il ne faut pas négliger l'impact de nouvelles difficultés pendant quelques temps.
Le bien-être est l'enjeu principal d'une thérapie de soutien et la psychothérapie peut s'adapter tout au long de la vie. Le patient peut éprouver le besoin de faire une pause, comme de revenir sur un rythme plus intensif. Les possibilités sont infinies car le psychisme humain, qui est le socle du travail thérapeutique, est infini et spécifique à chacun.
Secret professionnel et bienveillance
Le thérapeute est tenu d'accompagner une personne qui lui adresse une demande. Si sa spécialisation ne lui permet pas de réponde aux attentes spécifiques de la personne, le psychothérapeute doit de rediriger le patient vers un confrère/consoeur dont la formation et la pratique apparaissent mieux adaptés à répondre aux besoins spécifiques de la personne en demande.
Enfin, l'espace thérapeutique est un lieu où tout peut se dire et s'entendre. Le professionnel est là pour accompagner quoi qu'il arrive la personne en demande. Il se doit de respecter le secret professionnel, de n'émettre aucun jugement, de faire preuve d'une extrême bienveillance et d'une empathie à toute épreuve.
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